Ensemble # 39 | Juvisy Mag | Février 2025

12 • Ensemble #39 • Février 2025 Propreté urbaine : 3 questions à Virginie Falguières Ensemble : Sur les réseaux sociaux certains fustigent l’action de la Ville s’agissant de la propreté urbaine. Ont-ils raison et qu’avez-vous à leur répondre ? Virginie Falguières : Je mets de côté quelques rares profils qui souhaitent faire de la propreté urbaine un sujet de combat politique, car ils ne seront de fait pas ouverts aux éléments factuels que je vais avancer. Je lis surtout des témoignages de personnes de bonne foi qui relèvent simplement : qui, un dépôt sauvage, qui, des containers qui restent en permanence sur les trottoirs, qui, un endroit souillé par des mictions et des déjections… Je veux leur dire que nous partageons leur colère face à ce type de comportements. Je veux aussi leur dire que les agents travaillent dur pour maintenir la ville propre, malgré tout. Imaginons seulement quelques instants que le travail ne soit pas fait correctement, Juvisy serait un véritable dépotoir. Bien évidemment, avec l’une des plus grandes gares franciliennes sur un très petit terri- toire, avec aussi, il faut le dire, une aggra- vation des comportements de plus en plus de personnes, tenir la ville propre est un challenge quotidien qui n’est pas infaillible. Ensemble : Vous parlez d’incivilités. De quelles natures sont-elles ? Virginie Falguières : En premier, il y a les dépôts sauvages et les sorties intempes- tives d’encombrants sur les trottoirs par des habitants, mais surtout par les entre- prises de nettoyage des copropriétés ou de certains bailleurs. Dans ce même registre, je pense aux containers qui restent sur les trottoirs. Nous avons engagé des actions pour remédier à ces problématiques, mais ce n’est pas simple. Nous écrivons d’abord aux contrevenants identifiés avant de ver- baliser. Il nous arrive aussi de faire enlever les containers, mais cette solution n’est pas durable, car nous nous retrouvons avec des sacs en vrac. La Police municipale a dressé des procès-verbaux, mais il faut prendre les contrevenants en flagrant délit. Quant aux sociétés de nettoyage des habitats col- lectifs, elles nous expliquent qu’elles ne peuvent se conformer aux horaires de sortie des containers le soir, comme le prévoit l’arrêté. Tout cela est très compliqué. Ensemble : Que pouvez-vous dire des agents qui œuvrent au nettoyage de la commune ? Virginie Falguières : Lors de la cérémonie des vœux à la population, nous avons projeté une petite vidéo de présentation des agents du service public communal. Je dois vous dire qu’elle m’a rendu fière et reconnaissante. Fière en tant qu’élue, car c’est un privilège de travailler avec des personnes professionnelles et engagées. Reconnaissante en tant qu’habitante, car notre ville demeure malgré tout propre au prix de leur engagement quotidien. Virginie Falguières Adjointe au Maire, chargée du Cadre de vie, de l’environnement et des travaux.

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