Ensemble # 42 | Juvisy Mag | Mai 2025

27 • Ensemble #42 • Mai 2025 Groupe Juvisy nous unit ! (Majorité municipale) Tribunes Le collectif « Union populaire de Juvisy » Le groupe Juvisy Écologique et Solidaire Soutien à la loi contre le narcotrafic pour protéger Juvisy et ses habitants À Juvisy, notre priorité est d’assurer la sécurité de notre ville. Le trafic de drogue, particulièrement autour de la gare RER, perturbe la tranquillité des passants et menace nos jeunes. C’est pourquoi nous soutenons pleinement la loi contre le narcotrafic, un texte qui nous permet enfin de lutter efficacement contre ce fléau. Le trafic de drogue n’est plus un simple commerce à la sauvette, mais une véritable industrie mondiale. Cette loi marque un tournant en renforçant les moyens de la justice et des forces de l’ordre pour combattre des réseaux de plus en plus sophistiqués. La création du parquet national anti-criminalité organisée est un pro- grès majeur, pour mettre vraiment hors d’état de nuire les trafiquants. Les mesures contre le blanchiment d’argent et la sécurisation des prisons affaibliront les réseaux criminels. Nous saluons également les progrès en matière de ren- seignement et d’adaptation aux nouvelles méthodes des narcotrafiquants. Les forces de l’ordre disposeront de nouveaux outils. La création de « vrais » quartiers d’isolement dans les prisons empêchera les trafiquants d’organiser leur business derrière les barreaux. Cette loi est un vrai sursaut pour l’autorité de l’État et la sécurité des citoyens. Il est incompréhensible que la députée France Insoumise de notre circonscription ait choisi de voter contre ce texte. Son opposition repose sur une vision idéologique déconnectée des réalités du terrain. Les Juvisiens vivent les conséquences de ces trafics, et refuser ce texte revient à ignorer leurs at- tentes légitimes. En rejetant cette loi, elle se prive des solutions concrètes pour nous protéger et nie les efforts de ceux qui, chaque jour, luttent contre le crime. Cette loi aurait pu aller encore plus loin, mais elle est un pas décisif pour mieux protéger le pays et nos villes. À Juvisy, ces mesures sont essentielles pour redonner aux habitants un cadre de vie plus sûr et se prémunir de l’emprise des trafiquants. Au-delà de la loi, nous prenons des décisions concrètes : avec la démolition des squats des terrains sortie Seine de la gare, la ville a récemment montré sa volonté de restaurer un environ- nement sain et sécurisé pour tous. Nous sommes déterminés à renforcer la sécurité de nos quartiers et à offrir à nos concitoyens la tranquillité qu’ils méritent. Les élus de la majorité municipale « Juvisy nous unit ! » Le quartier Seine, un seul quartier, mais des conditions de vie différentes Le quartier Seine tire son nom du fleuve qui le borde, un atout majeur en termes de paysage, de biodiversité, de rafraichissement ou de loisirs. Proche de la gare, il pourrait être le plus agréable de Juvisy. Les habitants de la ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) Bords de Seine nous disent souvent leur plaisir d’habiter là, dans un quartier doté de services comme l’école Tomi Ungerer, dont les hauteurs d’immeuble raisonnables offrent des vues dégagées, dont les trottoirs larges permettent la circulation confortable de tous les piétons et dont l’architecture accueillante offre des logements agréables à vivre. Cet urbanisme maîtrisé est le fruit d’une réflexion bien en amont qui a imposé aux constructeurs une vision harmonieuse de la ville. Le front de Seine est une illustration de l’urbanisme en vogue dans les années 1960. Il offre certes de belles vues à ses habitants, mais il forme un mur entre le fleuve et le reste du quartier. Cet obstacle n’est rompu que par le parc Monttessuy, hérité d’une seconde ZAC qui a aussi permis la construction de la Maison de la petite enfance. Il est néanmoins exposé aux nuisances que provoque le flux de véhicules du quai Gambetta. Le reste du quartier concentre en revanche tous les maux juvisiens. Il est bétonné à tout va. Les pavillons, avec leurs jardins offrant un peu de verdure et de fraicheur, tombent les uns après les autres : c’est fait rue Danton, c’est en cours rue Argeliès. Le PLU autorise des immeubles de 16 mètres de haut dans cette partie du quartier et même de 19 mètres de haut le long des voies ferrées. Ces immeubles serviront de fait de mur anti-bruit aux autres, leurs occupants apprécieront. Les promoteurs vont s’y retrouver, les habitants, moins. Ce quartier a besoin d’être mieux relié au centre, d’être aéré et végétalisé, d’accueillir les nouveaux habitants dans des logements plaisants, d’être soulagé de la circulation de transit, de trouver une animation locale. C’est long de changer une ville pour la rendre plus agréable pour tous et toutes. Cela nécessite de la réflexion, de la concertation et au final de la prise de décision politique forte face au marché immobilier. Une densification apaisée, profitable aux Juvisiens, est possible, mais pas dans le laisser-faire laisser-construire qui préside actuellement aux destinées d’un quartier maltraité. Bernadette Avellano, Gabriel Brunier-Coulin, Sonia Kantiana, Alain Villemeur Une fièvre de communication s’est emparée de la mairie. Rien n’est trop beau, à moins d’un an des élections municipales, pour vanter les mérites de choix politiques contestables qui auront un impact durable sur la ville. « Le temps d’un urbanisme équilibré et durable est venu» peut-on lire dans l’invitation à la réunion publique du 26 mars sur la place des espaces verts dans la ville. Il serait temps… alors que les immeubles s’élèvent en centre- ville et dans le quartier Seine, que nous sommes passés de 16 500 habitants à près de 19 000 en 3 ans. L’opposition a pourtant joué son rôle ! Si l’ancien dispensaire n’a pas été cédé à un investisseur privé mais a été transformé en maison des Associations, cela répond à la proposition faite en Conseil municipal (CM) par notre groupe, toujours soucieux des jeunes. Si les anciens logements des maîtres à J. Jaurès n’ont pas été cédés à un spéculateur immobilier pour faire du locatif mais restent du domaine communal, c’est grâce à l’opposition. Si les terrains de la rue Argeliès, en bas du pont de Juvisy, laissent place à un véritable parc, à la place d’immeubles, ce sera aussi grâce à notre groupe qui en a fait la suggestion en CM. Quant à notre combat pour la survie de l’hôpital et le maintien des Urgences, c’est bien grâce à la mobilisation citoyenne que la Ville s’est mobilisée ! Notre groupe d’élus, toujours constructif, aura joué son rôle durant ce mandat en s’opposant aux projets contraires aux intérêts des Juvisiens et en proposant des solutions alternatives. Et ce, malgré les contre-vérités qui circulent dans la ville et sont alimentées par une évidente mauvaise foi, « en toute transparence » ! Votre députée, Mme Claire Lejeune, reçoit à sa permanence, au 22 rue Pasteur à Juvisy sur RV. Mail: contact.clairelejeune@gmail.com Laurence Gauthier et André Plas Union populaire de Juvisy